Larians-et-Munans

Larians est mentionné pour la première fois dans un document en 1187. Le nom pourrait remonter au mot celtique lar (coude de rivière) ou au nom de famille Laderich. Au Moyen Âge, le village appartenait au Comté libre de Bourgogne et, à l’intérieur de celui-ci, au territoire du Bailliage d’Amont. Munans a formé un petit dominion à part entière. Avec la Franche-Comté, Larians et Munans ont définitivement fait partie de la France avec le traité de Nimègue en 1678.
Larians et Munans a été très tôt un lieu important pour l’industrie du traitement du fer. La force hydraulique de l’Ognon a été utilisée pour faire fonctionner des moulins dès le XIVe siècle.

À la fin du XVIIe siècle, un haut fourneau a été mis en service à Larians, ce qui a permis d’établir le site des fonderies ultérieures. Au XVIIIe, celles-ci servaient principalement à des fins militaires (production de balles et de canons). Dès l’époque de la Révolution française, Larians et Munans forment une double commune. Le haut fourneau a cessé ses activités en 1843 et a été remplacé par une fonderie, produisant principalement des poêles et des ustensiles de cuisine. Aujourd’hui, il existe à Larians deux usines métallurgiques.

C’est l’une des raisons pour lesquelles Robert Schad et son épouse Erika ont acquis en 1994 le manoir du propriétaire de l’ancienne fonderie. C’est là que Robert Schad a construit ses ateliers et, en 2003, il a créé son propre parc de sculptures sur le vaste terrain, tandis que sa femme a pris en charge le réaménagement des jardins et des espaces verts. Erika, musicienne diplômée, et Robert Schad ont réalisé des expositions et des concerts, voulant ainsi apporter leurs expressions culturelles dans l’ambiance rurale.
La commune de Larians, qui compte 250 habitants, est particulièrement connue dans la région pour sa
Fête des Sports, qui a lieu chaque année le dernier week-end de juin et attire des milliers de visiteurs.

Robert Schad reçoit sur rendez-vous.
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